La pollution plastique est au cœur des préoccupations internationales sur le plan environnemental, et les actions se multiplient à travers le monde pour lutter contre ce fléau. C’est d’ailleurs ce que recommande l’article 14.1 de l’ODD 14 : « D’ici à 2025, prévenir et réduire nettement la pollution marine de tous types, en particulier celle résultant des activités terrestres, y compris les déchets en mer et la pollution par les nutriments ».
Le Cameroun est un pays d’Afrique central ouvert sur l’océan atlantique, avec un fort taux de croissance. Le pays ambitionne d’atteindre l’émergence d’ici 2035 et de ce fait, on observe un développement rapide du tissu industriel. Cependant, ce développement s’accompagne d’une libération importante de déchets plastiques dans l’environnement. D’après un rapport du Ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (MINEPDED), le Cameroun produit annuellement 6 millions de tonnes de déchets par an, dont 10% sont des déchets plastiques, soit 600 000 tonnes. Un chiffre qui est en constante évolution.
Les impacts de cette pollution plastique sur les côtes camerounaises sont multiples, parmi lesquelles nous pouvons citer :
- L’encombrement des plages et la baisse des activités touristiques ;
- L’accumulation des déchets plastiques dans les mangroves réduisant la productivité halieutique ;
- L’intoxication des organismes aquatiques et oiseaux d’eau par les micro plastiques avec de très fortes répercussions sur la chaîne alimentaire jusqu’à l’Homme
Afin d’accompagner l’Etat du Cameroun dans sa lutte contre la pollution plastique et protéger la biodiversité, BCL entreprend depuis quelques années des actions de sensibilisation, de nettoyage des plages et d’éducation à la valorisation des déchets plastiques.